Qui suis-je ?

 

Grenoble, c’est là que je suis née ! Avec la chance de découvrir le monde à deux. Ma sœur jumelle et moi avons vu le jour le 12 avril 1990.

Nous sommes montées sur les planches à l’âge de deux ans. Et depuis ce jour, la passion du ski guide notre vie.

J’ai pratiqué le ski alpin jusqu’à l’âge de 18 ans avant de découvrir le skicross. Je suis tombée amoureuse de cette discipline. Ce sport est pour moi une manière de m’exprimer, de me réaliser. L’affrontement avec les autres skieuses me procure beaucoup d’adrénaline.

 

 

 

Mon parcours scolaire :  

J’étais en école internationale jusqu’à l’âge de 12 ans.

J’ai intégré cette école pour être capable de communiquer avec mon père qui est américain et grâce à qui j’ai la double nationalité.

J’ai ensuite intégré un « ski-études » jusqu’à la fin de ma seconde. J’ai fait ma 1^ère STG par correspondance pour laisser un peu de répit à mes profs ! Et j’ai fait ma terminale dans une école qui a accepté de me libérer tout l’hiver pour ma passion.

2009 : Obtention du BAC, mention AB.

2009-2012 : Bachelor Gestion et Marketing à l’ESC de Chambéry. Diplomée en 2012.

Ma carrière sportive :

J’ai intégré le Ski club des 2 Alpes dès mon plus jeune âge.

Je suis entrée au comité du Dauphiné vers l’âge de 13 ans.

2006-2008 : Je suis restée sur le circuit FIS Alpin durant 3 ans pour atteindre 35 points FIS.

2008-2009 : J’ai intégré le team SFA (Ski Freestyle Academy) pour me consacrer au skicross.

 

 

 

 

 

 

 

Mon parcours durant ces 3 années de blessures :

 

 

 

 

 

Alpe d’huez, le 11 janvier 2010 :

Lors des entrainements de la coupe du Monde de Skicross, mon genou a lâché ! CRAC.
VERDICT : Rupture du ligament croisé antérieur et du ménisque externe.
Opération le 15 février 2010.
Beaucoup de rééducation au programme pour retrouver mes sensations et mes muscles.
7 mois plus tard, j’étais de nouveau sur les skis.
A 8 mois, la vis (soit disant résorbable) pointait le bout de son nez ! Je faisais un rejet, il a donc fallu la retirer.

Cela a fragilisé la greffe et la ligamentoplastie a recassé à la réception d’un saut au mois de janvier 2011.
Oopération le 28 février 2011.
Beaucoup de rééducation au programme… Enfin, on prend la même et on recommence !
3 mois plus tard, je ne sentais pas bien mon genou mais le chirurgien m’a dit que je manquais de masse musculaire.
Après de nombreux séjours en centre de rééeduc’, mes muscles étaient enfin revenus ! MIRACLE !
J’ai donc repris le ski 8 mois après l’opération et manque de bol, mon genou ne faisait que se dérober !
J’ai passé une IRM et là… RETOUR AU POINT DE DEPART.
VERDICT : la ligamentoplastie était trop distendue… MERCI AU CHIRURGIEN !
J’ai donc changé de chirurgien.
La nouvelle opération s’est faite le 23 décembre 2011.
Jamais 2 sans 3 comme on dit !
Rebelote … centre de rééducation et tutti quanti !
Ah oui… j’oubliais ! Je trainais des grosses douleurs aux mollets depuis 3 ans.
J’ai donc passé un examen qui s’appelle « la mesure de pression intramusculaire » qui a décelé un syndrome des loges. Des mots bien compliqués pour dire que mes muscles étaient trop gros par rapport à leur enveloppe.
J’ai donc été opérée le 28 mars 2012.

Ces épreuves ont parfois été difficiles à surmonter.
J’ai été blessée physiquement et moralement. Je me suis posée beaucoup de questions. Une seule ne m’est jamais venue à l’esprit : celle d’arrêter ma passion.
J’ai eu des hauts et des bas, j’ai touché le fond, j’ai même creusé un petit peu, mais j’ai rebondi !
Comme me dit ma mère :
« Ne te laisse pas gagner par la peine, la rancœur, la frustration et toute la batterie de sentiments négatifs qui peuvent te venir à l’esprit. Tu dois avancer, aller de l’avant et toujours garder espoir, te dire que ça ira mieux, ça passera. Tout passe : Le bon, le mal, le temps, la vie,… »
Ces mots là ont apaisé ma peine et m’ont donné du courage.
Je n’ai jamais oublié que mon malheur est tout petit à côté des gros malheurs qui touchent certaines personnes. C’est pour cela que je n’ai pas le droit d’en faire toute une maladie !
Je remercie ma famille, mes amis et toutes les personnes extraordinaires que j’ai rencontré durant cette période de ma vie. Ils m’ont permis d’avancer et de relativiser sur ma situation.
Je suis maintenant forte psychologiquement et je sais où je vais ! Ce n’est plus le vent qui me mène !
Si je devais retenir 3 mots de cette expérience : PATIENCE, COURAGE, PERSEVERANCE.